Union de quartier Grenoble Confluences

Structure Modifier

Démocratie participative de proximité

L'union de quartier Grenoble Confluence (anciennement Arago Jean Macé Martyrs) est, tout comme les 22 autres unions de quartier de Grenoble, une assemblée consultative locale d'habitant·e·s du quartier. Pour en connaître les limites géographiques, veuillez vous reporter à la carte des unions, en ressource. Pour la contacter, vous pouvez lui écrire par mail ou par courrier.

Créée en 1935 sous le nom d'Amicale des Abattoirs, cette union de quartier est ouverte à tou·te·s les grenoblois·es  : "Constituée sous forme d’association loi de 1901, elle est ouverte à tous les habitants. Chacun peut y adhérer pour faire valoir son point de vue sur la vie de son quartier."[1]. Principalement portée sur le cadre de vie, l'urbanisme ou la vie quotidienne (stationnement, transports, vie sociale, propreté, scolarité...), elle reste ouverte à l'ensemble des thématiques sur laquelle elle est sollicitée par les habitant·e·s. Les unions de quartier se coordonnent au sein du Comité de Liaison des Unions de Quartier , le CLUQ administré par des représentants de l'ensemble des UQ, ainsi qu'au sein de LAHGGLO, l'union des Associations d'Habitants du Grand Grenoble.

Les unions de quartier grenobloises sont juridiquement et politiquement indépendantes de la mairie,  cependant, comme dans la plupart des formes de démocratie participative [2] (consultations, pétitions, débats publics sont les principaux espaces où les habitant·e·s peuvent interpeller les élus, sans aucune assurance d'être entendus) leur poids est limité bien qu'elles soient reconnues comme des interlocuteurs connaissant bien leur quartier et comme un lien important entre les élus et les habitant.e.s

En 2008, la ville de Grenoble a rédigé une "Charte de la démocratie locale" de manière à préciser (et à limiter) les prérogatives des instances de démocratie participative. Une stagiaire chargée de l'élaboration de cette charte à Grenoble a témoigné de son expérience après coup : "En fait, il y a aujourd’hui une confusion importante sur la question de la démocratie participative, sur ses finalités. Alors soyons clairs : il s’agit bien de tenter de pallier à une crise de la démocratie représentative et non de proposer un système politique alternatif. Aujourd’hui, on peut dire simplement que la démocratie participative est devenue un instrument de gouvernement, de gestion de la population. Depuis bien longtemps il n’est plus question dans les services de la mairie qui lui sont consacrés de parler d’autogestion, d’émancipation des habitants et de renforcement du pouvoir que chacun pourrait légitimement revendiquer sur sa vie et ses conditions de vie. Aujourd’hui la démocratie participative vise à expliquer, faire accepter et/ou renforcer le système représentatif." Vous pourrez retrouver l'ensemble de l'interview sur le site du tamis : Dans les coulisses de la démocratie

[1] Brochure de description des unions de quartier, disponible sur le site du CLUQ, comité de liaison des unions de quartier : http://cluq-grenoble.org/WordPress/wp-content/uploads/2015/07/029-B004-CM-DU-22-06-2015.pdf

[2] Pour mieux comprendre certains pièges de la participation, on se référera notamment au cahier du pavé sur la participation.

Mis à jour : le 3 février 2023 12:43

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Grenoble Confluence
1bis, rue Ernest Hareux
38000 Grenoble