J'aimerais en savoir plus sur la vidéosurveillance à Grenoble

Info pratique Modifier

De nombreuses villes de la Métropole, comme la plupart des villes en France, sont aujourd'hui placées sous vidéosurveillance, au moins en partie. Si Eric Piolle avait promis lors de sa campagne électorale pour les municipales de 2014 d'affecter à la prévention les budgets jusque là utilisés pour la vidéosurveillance à Grenoble (1), il n'a pour le moment rien fait. En septembre 2018, Eric Piolle déclarait même dans un interview au Dauphiné Libéré "Il faut arrêter cette légende urbaine : non, nous (la municipalité) n’avons pas démonté les caméras ! Il y a des caméras en ville : plus de 1 500 dans les transports en commun, environ 70 sur l’espace public. Et tous nos bâtiments publics sont “vidéosurveillés”."  (2). Il faut prendre en comptenotament toutes les caméras installées par la Métro (aux abords du Stade des Alpes notamment). Il faut également ajouter celles du réseau de transports en commun TAG (4 caméras par bus, 8 par tramway), ainsi que les caméras privées, en particulier celles installées par les commerçant·e·s.

Pour savoir précisément où sont situées les caméras à Grenoble, nous vous recommandons le site web http://grenoble.sous-surveillance.net , dressant une cartographie des caméras de vidéosurveillance installées à Grenoble par les pouvoirs publics (Ville et Métro) et réalisée en 2010 par des membres du collectif Stop Caméras 38. Cette cartographie n'est pas exhaustive, puisqu'elle ne recense pas les caméras de la TAG ni les caméras privées.

Pour en savoir plus sur la vidéosurveillance et ses enjeux, nous vous recommandons les tracts du collectif Stop Caméras 38 et lelivre Sous l'oeil des caméras, contre la vidéosurveillanceàGrenoble.

(1) Engagement n°95 du programme de campagne "Une ville pour tous" pour les élections municipales en mars 2014 : "Les moyens affectés par la majorité actuelle à la vidéosurveillance et l’armement de la police municipale seront réorientés afin d’assurer une présence humaine dans les quartiers pour prévenir la délinquance (éducateurs, médiateurs de jour et de nuit selon les quartiers)."

(2) Interview d'Eric Piolle par le Dauphiné Libéré du 3 septembre 2018 : https://www.ledauphine.com/isere-sud/2018/09/03/eric-piolle-non-nous-n-avons-pas-demonte-les-cameras 

(3) http://grenoble.sous-surveillance.net

 

Mis à jour : le 4 février 2021 16:47