Rassemblement contre les conférences d’Alliance VITA

Événement Modifier

Quand

  • lundi 14 janvier 2019, à 19h30
  • lundi 21 janvier 2019, à 19h30
  • lundi 28 janvier 2019, à 19h30
  • lundi 04 février 2019, à 19h30

Pour y aller

Description

Chaque lundi du 14 janvier au 4 février 2019 à 20h00 à la Maison diocésaine à Grenoble (12 place de lavalette) Alliance-VITA organise une série de quatre conférences. Avec des thèmes portant sur « la vie à quelle prix ». Tout le programme, jour par jour ici : http://www.universitedelavie.fr/pro... 2019/

Nous estimons qu’il est important que nous soyons présent.x.e.s en nombre le soir de la première « formation », nous aviserons ensuite en fonction du nombre de présent.x.e.s pour le prochain lundi et les suivants. Venez avec vos pancartes,vos casseroles et vos slogans ! Rendez-vous lundi 14 janvier à partir de 19h30 sur le parvis du musée de Grenoble

 

À partir du 14 janvier, à Grenoble, dans 3 autres villes de l’Isère et dans 120 villes en France, Alliance VITA (association anti-IVG, patriarcale et proche de l’extrême droite) organise une série de conférence « Universités de la Vie » qui s’annonce clairement contre l’IVG, contre la PMA pour les lesbiennes, contre l’euthanasie...

Concernant l'IVG, qui est un droit inscrit dans la loi, le Dr Baptiste Beaulieu sur son blog Alors voilà nous rappelle quelques faits :

« En France, 1 femme sur 3 avorte au moins une fois dans sa vie. 1/3 des Françaises de votre entourage.
Évidemment ce chiffre augmente dans les pays où l’accès à la contraception est difficile.

D’ailleurs, en parlant de ça, sachez que 3 avortements sur 4 sont pratiqués sur des femmes DÉJÀ sous contraception ! Pilule, stérilet, même préservatif. Tout simplement parce qu’aucune contraception n’est infaillible.
Pour la pilule, par exemple, le taux de grossesse est de 8%, c’est-à-dire que sur 100 femmes qui la prennent, 8 tombent enceintes sur une année d’utilisation. Sur ces 8 femmes, que font celles qui ne veulent pas ou ne peuvent pas poursuivre une grossesse ?
Elles ont recours à l’avortement, et elles y ont recours que ce soit autorisé OU pas. Les chiffres ne mentent pas : il y a la même proportion d’IVG dans les pays où celle-ci est légalisée que dans les pays où elle ne l’est pas. LA.MÊME.PROPORTION !!!
Ce que je veux dire c’est que quoi qu’on pense de l’IVG, une femme qui ne veut pas avoir d’enfant TROUVERA un moyen de ne pas avoir d’enfant.
La différence ? Dans les pays où elle est illégale, le taux de mortalité pour ces femmes est 35. FOIS. PLUS. ÉLEVÉ. Vous vous rendez compte ? Soit l’IVG est illégale et les femmes meurent. Soit l’IVG est légale et ces femmes survivent ET ont le choix.
Pensons-y chaque fois que les opposants à l’IVG se font appeler les “pro-vie”. Si la légalisation de l’avortement n’a JAMAIS fait augmenter le nombre des IVG pratiquées, il est certain que cette légalisation a fait diminuer le taux de mortalité par rapport à l’IVG clandestin.

Tournons le problème à l’envers : si les hommes risquaient de tomber enceints à chaque fois qu’ils ont un rapport sexuel, l’IVG serait un droit inaliénable et inscrit dans la constitution. Oui, je crois que si chaque fois qu’un homme jouissait avec une femme en engageant son corps / sa santé / sa responsabilité / sa carrière pour les 80 ans à venir, on pourrait lire aux frontons des mairies :

 "LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ IVG" ».

Mis à jour : le 25 janvier 2019 14:51

Accessibilité aux personnes en situation de handicap

Aucune information n'est donnée concernant l'accessibilité aux personnes en situation de handicap pour cet évènement.