6 Rue Berthe de Boissieux, 38000 Grenoble
Dès la rentrée, le mouvement du 10 septembre a montré que les travailleur·ses et la jeunesse n’étaient pas prêts à accepter un nouveau budget austéritaire. Par les grèves, les blocages et les manifestations, iels ont fait entendre leur colère contre Macron et une V République toujours plus autoritaire. Le 18 septembre a montré une nouvelle fois la détermination des travailleur·ses à se battre. Toutefois, les directions syndicales ont bridé cette combativité en multipliant les actions isolées et en refusant d’appeler à la démission du président, empêchant ainsi l’émergence de véritables revendications politiques.
Face à une crise politique sans précédent, marquée par la démission record de Lecornu et la reconduction d’un gouvernement entièrement macroniste, le monde du travail reste sans réponse. À gauche, le PS a refermé temporairement la crise en refusant de censurer le gouvernement — un comble pour un parti qui faisait moins de 2% aux dernières présidentielles, ressuscité par le NFP pour mieux voler au secours de la macronie. Face au cirque des politiciens bourgeois, profitons de la faiblesse du régime pour imposer nos revendications. Alors que la bourgeoisie veut nous faire travailler toujours plus, impose des coupes budgétaires, soutient le génocide à Gaza, nous devons nous battre pour exiger la retraite à 60 ans, la libération de la Palestine, et que pas un euro ne soit utilisé pour leurs guerres.
Dégager Macron ne sera qu’un premier pas. Il faut en finir avec la figure présidentielle qui permet toutes les manœuvres autoritaires, et le Sénat qui n’a eu de cesse de durcir encore les attaques antisociales. Nous revendiquons une Assemblée unique, imposée par la mobilisation des travailleur·ses et de la jeunesse à travers une grève générale, concentrant les pouvoirs législatifs et exécutifs, et composée d’élu·es révocables rémunéré·es comme une infirmière.
Comment y parvenir ? Que faire après avoir dégagé Macron ? Quelles leçons tirer du 10 septembre pour dépasser la stratégie de la défaite de l’Intersyndicale ? Pour répondre à ces questions et réfléchir à notre programme face à la crise, on vous donne rendez-vous à l'Assemblée ouverte de Révolution Permanente à Grenoble, ce jeudi 13 novembre.
Cette assemblée ouverte est l’occasion de discuter collectivement des bilans du mouvement, mais aussi de montrer en quoi la situation actuelle souligne l’urgence de reconstruire un parti révolutionnaire. Une organisation ancrée dans les lieux de travail, d’études, et dans les quartiers, capable d’articuler ensemble les luttes sociales — contre les licenciements comme chez Teisseire actuellement — mais aussi politiques et anti-impérialistes — notamment le combat contre le génocide en Palestine.


