Appel à soutenir les soignant-e-s altruistes et à visibiliser la rage contre la casse des hôpitaux publics par le gouvernement

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Quand

  • mercredi 05 janvier 2022, à 20h00

Description

Voici un appel à manifester et visibiliser du soutien aux soignant-e-s aux fenêtres et aux balcons de Grenoble :

"On habite dans le centre-ville de Grenoble, on a ressorti notre banderole de soutien aux soignant-e-s. On aimerait tellement qu'on recommence toutes et tous à applaudir et crier aux fenêtres les soirs à 20h. Pour se relier entre nous, se sentir solidaires et en lutte !

La situation dans les hôpitaux grenoblois est plus que tendue. Plein de soignant-e-s craquent. C'est particulièrement dur pour les soignant-e-s altruistes et respectueux des valeurs du service public, les soignant-e-s qui refusent de trier entre les personnes vaccinées et non vaccinées, qui refusent cette stigmatisation atroce, et qui font leur maximum pour soigner tout le monde, sans distinction.

On a la rage contre ce gouvernement qui nous divise, qui casse les services publics, diminue le personnel et les lits disponibles, puis montre du doigt les personnes non vaccinées comme la cause de tout, alors que d'autres stratégies étaient possibles contre la pandémie.

Quoi qu'il en soit, il faut soutenir les personnels soignants, parce que c'est vraiment une période difficile.

On appelle un maximum de Grenoblois et de Grenobloises à faire de même ! Merci de faire tourner ! "

M. et R.

* * *

Pour mémoire, voici les appels à applaudir chaque soir à 20h aux fenêtres en 2020, en soutien aux soignant-e-s :

"Pas de trêve pour la lutte : tou.te.s à nos fenêtres pour dire au gouvernement qu’on est toujours là tous les soirs à 20h, crions notre rage !

Suite à l’annonce des mesures de confinement visant à enrayer l’épidémie de Covid19, rappelons aux gouvernements successifs leur responsabilité dans la casse de l’hôpital public : suppression massive de postes, de lits, fermetures d’hôpitaux, manque de matériel, gestion managérial catastrophique ! Aujourd’hui nous risquons de payer très cher ces politiques criminelles. La santé n’est pas une marchandise, l’hôpital n’est pas une entreprise.

Comme toujours, ce sont les précaires qui sont les plus exposé.e.s : celles et ceux pour qui le télé-travail est impossible mais que les capitalistes continuent à exploiter avec les encouragements du gouvernement. Pour préserver la santé du capital, gouvernements et patrons sont prêts à mettre la santé de millions de travailleurs/euses en danger tout en interdisant de se rendre aux enterrements. Leur cynisme est insupportable.

Plus largement, le mode de vie qu’impose le capitalisme montre aujourd’hui plus que jamais sa dangerosité pour l’humanité. Cette nouvelle pandémie et ses conséquences sont le résultat d’un mode de production en roue libre : déforestation, urbanisation et industrialisation effrénées, inégalités croissantes etc. sont autant de facteurs déterminants dans le développement et la propagation de ce type de virus.

Plus que jamais, la solidarité est notre arme.

Même confiné.e.s nous restons déterminé.e.s ! Faisons fleurir les banderoles à nos fenêtres et tou.te.s les soirs à 20h crions notre rage !"

Mis à jour : le 5 janvier 2022 13:41

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