C’est le 22 octobre que les travaux tant annoncés mais toujours pas mis en œuvre doivent être enfin programmés. Aux côtés des nombreux-ses élu-es concerné-es, nous y veillerons.
Le Gouvernement n’en finit plus de multiplier les commissions. Alors que le rapport Philizot (annoncé pour juin puis pour le 8 octobre) se fait toujours attendre, il a annoncé mercredi une "phase de concertation opérationnelle avec les régions" avant de décider du sort des petites lignes. Jean-Baptiste Djebbari, tout nouveau secrétaire d’État chargé des atermoiements ferroviaires, fait preuve d’imagination. Cependant, sur les rails bien concrets de notre quotidien, l’heure tourne.
Lettre commune au secrétaire d’État
C’est pourquoi ce jour, le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes interpelle encore une fois le secrétaire d’État dans une lettre sur l’avenir de la ligne Grenoble-Gap, aux côtés de très nombreux-ses élu-es et collectivités. Le message est simple est clair. En septembre dernier, dans les colonnes du Dauphiné libéré, Jean-Baptiste Djebbari affirmait que l’État mettrait en œuvre des travaux urgents dès 2020 sur la ligne pour éviter sa fermeture. Si le comité de pilotage de l’étoile ferroviaire de Grenoble prévu le 22 octobre prochain en préfecture de l’Isère ne valide pas ces travaux, ils ne pourront avoir lieu à temps, et la promesse de l’État ne sera pas tenue.
Symboliquement, le Collectif a tenu une conférence de presse lundi 14 octobre à midi précises devant la préfecture de l’Isère (place de Verdun). Devaient y participer(liste non définitive) : Marie-Noëlle Battistel, députée de l’Isère, Christophe Ferrari, président de la Métropole grenobloise, Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, Eric Piolle, maire de Grenoble, le syndicat CGT des Cheminots de Grenoble.
Les lignes ferroviaires ne se réparent pas avec des promesses ou des rapports : on veut du rail !