Centre de semi-liberté de Grenoble

Structure Modifier
Les dessous de la cuvette Les structures présentées sur le tamis ne sont pas toujours des alliées

Prison

Le Centre de semi-liberté de Grenoble est un "lieu de privation de liberté"inauguré en 1977 dans les locaux d'un ancien hotel. Il est d'une capacité de 36 places (30 hommes, 4 femmes, 2 mineurs) par cellules de deux personnes. (1) La dernière visite gouvernementale en 2000 ne faisait pas état de surpopulation, mais très peu d'informations filtrent sur les conditions effectives de détention.

Il est rattaché à la juridiction de Grenoble (TGI et Cours d'appel de Grenoble) et au Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation de l'Isère.

Il accueille les détenus placés sous le régime de la semi-liberté (2) qui peut être prononcé :

  • Par la juridiction de jugement si la peine prononcée est inférieure à 2 ans (1 an en cas de récidive légale)
  • Par le juge d'application des peines (JAP) au cours de la peine si celle-ci est supérieure (il s'agit alors d'un aménagement de peine)

Les conditions de détention personnalisées sont fixées par le juge mais impliquent notamment l'obligation de passer les nuits en détention (exceptionnellement seulement les week-ends). Les détenus n'ont le droit ni aux parloirs, ni aux visites en prison.

Pour en savoir plus sur les conditions d'incarcération au centre de semi-liberté, nous vous recommandons les émissions de radio Les murs ont des oreilles et Parloirs libres qui parlent des conditions de liberté et font la passerelle avec les personnes incarcérées à Grenoble et ses environs.

(1) Ministère de la justice : http://www.annuaires.justice.gouv.fr/etablissements-penitentiaires-10113/direction-interregionale-de-lyon-10125/grenoble-10774.html

(2) "La semi-liberté, comme le placement sous surveillance électronique et le placement à l’extérieur, est un aménagement de peine sous écrou qui permet à une personne condamnée de bénéficier d’un régime particulier de détention l’autorisant à quitter l’établissement pénitentiaire afin d’exercer une activité professionnelle, de suivre un enseignement, une formation professionnelle, ou un emploi temporaire, de rechercher un emploi, de participer de manière essentielle à sa vie de famille, de suivre un traitement médical ou de s’investir dans tout autre projet d’insertion ou de réinsertion de nature à prévenir les risques de récidive." Définition donnée par le ministère de la justice : www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/la-vie-hors-detention-10040/la-semi-liberte-11996.html